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ACTION 15 MARS 2001
Le clifti s'invite au commissariat du 2Oeme


Le 15 mars, à l'occasion de la journée mondiale contre la répression, pour sa cinquième action, le clifti avait décidé de dénoncer le superfichier de police STIC (5 millions de personnes fichées, coupables, suspects, témoins, victimes) 3O personnes se sont retrouvées devant le commissariat.

Tout le monde a voulu rentrer mais seule une délégation de dix personnes est resté à l'intérieur. Tous les policiers à l'intérieur semblaient fort bien connaitre ce fichier par ailleurs illégal et réservé seulement à un officier de police judiciaire.

Le commissaire a proposé au clifti d'écrirer à la CNIL ou de porter plainte contre le procureur ce qui a fait rire tout le monde. Dans le poste de police en état de siège, la délégation a insisté pour obtenir rendez-vous au ministère de l'intérieur. Apres un moment d'espoir et deux heures d'attente, les deux personnes restées pour la négociation sont ressorti pour annoncer que le combat contre les superfichiers devait continuer. Ce qui n'a pas été une surprise pour les militant(e)s présent(e)s. D'autres actions sur ce sujet sont prévues ansi que sur les cookies commerciaux et la videosurveillance en ile de france.

A bientôt

LE CLIFTI (collectif pour les libertés individuelles face aux technologies de l'information) avec droits devant, fédération anarchiste, souriez, vous etes filmés, AC, G1O solidaires, observatoire libertés publiques) clifti@altern.org
O6O7722275

à propos du fichier STIC Article paru dans Libération Page 21 Jeudi 8 Mars 2001:

Piratage: le grand maitre entendu le grand maitre national de la Grande Loge nationale française (GNLF), Claude Charbonniaud , a été entendu hier à Nice comme témoin dans une affaire de piratage de fichiers de police. Alain Bartoli, fonctionnaire de police et membre de la loge Lympia, a été mis en en examen le 10 Novembre pour " violation du secret professionnel et recel",détournements d'informations" et "collecte de données par un moyen frauduleux". Il est soupçonné d'avoir consulté à près de 600 reprises, à Nice, le fichier de police Stic (système de traitement des infractions constatées), pour son compte et celui de sa loge.