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SEMAINE NATIONALE D'ACTION CONTRE LA VIDEOSURVEILLANCE

mercredi 13 juin

Organisé par SOS VIDEOSURVEILLANCE
VAULX EN VELIN
mercredi 13 juin:18H3O manif, place Bellecourt avec actions surprises organisé par les collectifs " non à big Brother" et "sos videosurveillance" (vaux-en-velin) avec UD-CNT, FA, JCR, radio-canut, gauche autrement, LDH, PCF, maison de l'écologie, Point MOC, etc..)



SOS VIDEOSURVEILLANCE
est un groupe qui s'est constitué en 1997, face à la décision, en février de cette année-là, de la municipalité " de gauche ", de mettre en place un réseau de vidéosurveillance destiné à surveiller la voie publique.

Un certain nombre de responsables associatifs, militants culturels ou sportifs, écrivent alors au maire de la commune, le " dissident " Maurice Charrier, (il vient en effet de quitter le PC, et de rallier les " alternatifs ") pour lui dire tout le mal qu'ils pensent de son initiative sécuritaire.

Le maire et sa majorité (PS PC Alternative Rouge Verts)n'en ont cure. Ils s'assoient sans vergogne sur les engagements pris, notamment lors de la campagne des présidentielles , ainsi que lors des législatives qui ont suivi. Délégations, rencontres, tentatives de négociation n'y font rien. Le programme caméras est maintenu.

La décision de créer SOS VIDEOSURVEILLANCE s'en suit.

Ce qui fait l'originalité vaudaise, c'est que cette ville est la première, se réclamant de la gauche, qui ait décidé de se lancer dans le tout sécuritaire, dans la logique du colloque de Villepinte. (Ce colloque a permis à la " gauche " de jeter par dessus bord ce qui la différenciait de la droite en matière de répression).

Vaulx en Velin a donc ouvert la voie, et " justifié " les décisions prises par la suite à Lyon, par le socialiste Gérard Colomb et par le vert Gilles Buna, dans leurs arrondissements respectifs, de mettre en place plusieurs dizaines de caméras.

Dans ces conditions, il devient clair que seul le développement d'actions " de terrain " permettra d'alerter, et de souligner nettement les responsabilités de chacun. SOS VIDEOSURVEILLANCE se lance.

Une pétition est mise en place. En quelques jours, elle réunit environ 500 signatures. Des débats se tiennent, dont un à TLM, une télé régionale. Quelques actions, plus " directes " sont envisagées, menées à bien, tel l'emballage d'une caméra dans un sac poubelle.conférences de presse, participation à des rencontres diverses s'en suivent.

Parmi les nombreux avantages de l'action, il en est de non négligeables : l'opportunité de nouer des liens avec d'autres groupes, tels Souriez vous tes filmés, et aujourd'hui Non à Big Brother (Lyon),etc. etc. en fait partie. Cela permet de mesurer toutes les possibilités de développement d'initiatives.

L'obtention, pour le maire de Vaulx en Velin, d'une " récompense ", aux Big Brothers Awards, au titre de la commune ayant le plus porté atteinte aux libertés individuelles, grce à son réseau " innovant " de vidéosurveillance, s'inscrit dans cette logique.

Aujourd'hui, notre problème est de sortir d'une sorte d'essoufflement, né de la longévité, et de la difficulté à mener en permanence le combat contre une logique sécuritaire qui ne cesse de s'affirmer.

La semaine nationale de lutte contre la vidéo surveillance au cours de laquelle nous nous associerons aux initiatives menées sur Lyon, devrait nous aider.

SOS VIDEOSURVEILLANCE
Vaulx enVelin
J.Commaret
04 74 95 13 16

le texte a été copié et collé, pour la mise en page nous evitons de devoir supporter le totalitarisme de MS alias BG qui met son nom 20 fois sur la page HTML depuis son logiciel on ne lui dit pas merci