LA POLICE NOUS SURVEILLE ...

La lutte contre la drogue a toujours été l'alibi derrière lequel se cache l'ordre sécuritaire et policier. On condamne la petite délinquance mais jamais la précarité qui pousse les hommes au délit.

On sait tous que ce ne sont pas des caméras qui arrêteront les mafias de la drogue (elles obéissent aux règles du profit ! ) puisqu'elles développent leurs activités dans le terreau de la misère.

En fin de compte, l'installation de ce réseau de vidéo-surveillance, qui aura quand même coûté 65 millions à la ville, n'aura eu pour effet que de déplacer les dealers vers d'autres lieux du quartiers non encore vidéo-surveillés (prétexte demain à de nouvelles caméras…) et d'assurer des voix à la réélection du maire...

… QUAND LES RICHES SE PROTEGENT ! Le moteur du capitalisme, c'est l'existence d'un déséquilibre entre des riches toujours plus riches et des pauvres toujours plus pauvres… et plus nombreux ! Que St Mathieu soit le premier quartier vidéo-surveillé de Perpignan n'a rien d'un hasard ; quartier populaire entre tous c'est là que vit une des populations les plus exposées à la précarité, donc des plus susceptibles de se révolter contre cet injuste système de répartition des richesses.
Les caméras de surveillance s'inscrivent dans la même logique d'apartheid social que les barbelés de Melilla, symboles d'une Europe forteresse qui se protège de l'expansion de la misère produite par la mondialisation capitaliste.

30 millions de personnes meurent de faim chaque année (soit exactement 57 par minute ! ), les 238 plus grosses fortunes monopolisent autant d'argent que la moitié de l'humanité, condamnant 3 milliards d'êtres humains à vivre avec moins de 10 francs par jour. En France comme ailleurs, après avoir tout accaparé, les riches ont peur qu'on leur reprenne tout ce qu'ils ont volé. Cela fait des millénaires que nous subissons la répression de LEUR police ET RIEN N'A JAMAIS CHANGE …

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Perpignan cedex


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